Itinéraire de visite proposé par l'Office de tourisme de Rodez

1 - CHAPELLE DE L'ANCIEN COLLEGE DES JÉSUITES (XVII°) haut de page

Cet édifice de style baroque est flanqué de 4 tours carrées et coiffé de toitures à fortes pentes. L'intérieur intact constitue un remarquable ensemble: rétable monumental, tribunes en bois décorées de fresques, rétables peints, chapelles, etc.

2 - MAISON CANONIALE (XV°) haut de page

Ancienne habitation des Chanoines de la Cathédrale, elle est ornée d'une belle façade gothique terminé  à chaque extrémité par une gracieuse demi-tourelle en encorbellement. On peut admirer aussi dans la cour lae margelle du puits orné de bourdons et de coquilles, insignes des pèlerins de St-Jacques de Compostelle.

­Long de 107 m, large de 36 m et d'une hauteur de 30 m, ce monument en grès rose possède 27 chapelles entourant la nef et le choeur dont une détient une somptueuse mise au tombeau de la fin du XV° siècle. Si l'ornement intérieur est d'une grande sobriété, les stalles (XV°) richement sculptées, le Jubé (XV°) malheureusement déplacé et mutilé en 1871, le Buffet des grandes orgues (XVI°-XVII°) et ses admirables sculptures sur bois, la tribune surbaissée du XVI° avec une magnifique voûte à caissons, constituent un ensemble d'un intérêt exceptionnel. La façade ouest, qui faisait partie des remparts se présente comme un château fort du Moyen Age, ornée de 2 tours massives inachevées. Vers le haut, le mur est décoré d'une galerie à balustrade, d'une rosace du XVI° surmontée des armes de François d'Estaing et d'une autre galerie crénelée. Le tout est couronné d'un pignon de style renaissance.

Bâti en 1694, mais en partie reconstruit au XIX°, son grand escalier à double révolution parfaitement conservé rappelle celui du château de Fontainebleau. Depuis la cour de l'Evêché on peut contempler le haut de la Tour Corbières et le clocher de la cathédrale de style gothique flamboyant, véritable dentelle de pierre de 87 m. de hauteur (1513-1526).

Une partie des remparts reconstruite à la fin du XVI° siècle, avec de belles arcades classiques soutient une terrasse qui remplace les anciens chemins de ronde

Fut élevée au XV° siècle avec les remparts, lors de la guerre de 100 ans. Sous la révolution, le chef des contre-révolutionnaires de Lozère et d'Aveyron y fut incarcéré avant d'être décapité.

Créé vers 1970, ce fut l'une des premières rénovations de Rodez, sur l'emplacement de vieilles masures insalubres, mais on a conservé des murailles archéologiquement intéressantes (XIV° et XV° siècles).

Riche hôtel bourgeois du XVII° dont on peut admirer le portail et l'ordonnance classique des ornements de la cour intérieure. Appartint à une lignée de magistrats particulièrement estimés. Actuellement, presbytère des paroisses de Rodez.

Comme la plupart des hôtels particuliers de Rodez, elle possède une très belle cour intérieure où une galerie à balustrade flamboyante que surmonte un petit porche avec des travées d'ogives ornées d'arcades..

Bâti en 1716, par la famille du régisseur des impôts venue de Montauban. La cour est peu remaniée en revanche d'importantes transformations furent apportées quand ce bâtiment devint Préfecture en 1825. Un médaillon rappelle le souvenir de Jean Moulin (1899-1943) qui fut préfet de Rodez de 1937 à 1939.

Le musée présente de manière permanente les oeuvres du sculpteur Denys Puech (1854-1942) - Prix de Rome en 1884 et Directeur de la Villa Médicis de 1921 à 1933-, des peintures de ses contemporains aveyronnais (Maurice Bompart, Eugène Loup, Eugène Viala) ainsi qu'un fonds d'oeuvre du XIV° au XX° siècle (notamment un triptyque de Pierre Soulages, dépôt du FRAC Midi-Pyrénées). A l'extérieur du bâtiment, deux «Intégrations» réalisées par François Morellet en 1989, symbolisent la vocation actuelle du musée axée sur la sculpture d'aujourd'hui.

Dans deux superbes immeubles des XIV° et XVI° siècles (ancien hôtel Jouéry), le musée est consacré à l'archéologie et à l'histoire du Rouergue, avec un ensemble exceptionnel de statues-menhirs, le plus important de France. Ce parcours, à découvrir en famille, est une invitation à un voyage à travers les âges et les siècles (- 300 000 ans jusqu'au XVII°.)

Bâtie au XII° siècle, fut entièrement reconstruite de 1758 à 1761 avec les matériaux récupérés de l'ancien édifice. L'extérieur est de style baroque mais l'intérieur a conservé la pureté du roman. La coupole fut décorée au XVIII° siècle par Salinier. Des tapisseries du VI° ornent le choeur et représentent les miracles de Saint-Amans. On y conserve une pièta du X\/°, une statue de la Trinité (XVI°) et un coffret reliquaire en émail de Limoges.

Encore médiéval par ses hautes lucarnes, ses encadrements de fenêtres à meneaux et l'encorbellement de poutres cintrées du rez-de-chaussée, cet édifice construit de 1525 à 1530 est orné de médaillons à l'antique rappelant ceux qui décorent les parties Renaissance de la Cathédrale.

Construit de 1834 à 1846 sur l'emplacement de l'église des Cordeliers, suivant le style néo-classique habituel à ce genre d'édifice, il fut l'objet d'une publication à l'intention des architectes par les soins du Ministère de l'intérieur.

Le square François-Fabié, situé derrière le Palais de Justice, abrite des éléments d'architecture gallo-romaine découverts dans le sous-sol de Rodez (bases, colonnes, frises et corniches provenant du passage des Maçons et de la place d'Estaing).

Bâtie à la fin du XV°. Son nom signifie Tour «majeure» ou grosse. Elle était en effet, avec la tour Corbières également conservée, la plus importante des 30 tours fortifiant les remparts. Elle est aujourd'hui comprise dans l'enceinte d'un hôtel qui porte son nom.

Ancienne chartreuse (XVI° et XVII° siècles) au sein d'un parc de 6 ha. Parmi les 50 pensionnaires du Haras, figure l'étalon pur sang arabe. Dormane, chef de race de renommée mondiale. Information et visite :Office de Tourisme

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